La maladie de Parkinson (MP) est la deuxième pathologie neurodégénérative la plus prévalente dans la population, touchant principalement les personnes âgées et caractérisée par une dégénérescence progressive des neurones dopaminergiques de la substance noire. Cette affection entraîne des symptômes moteurs tels que de la bradykinésie, la rigidité musculaire et les tremblements au repos, ainsi que des troubles non moteurs. Ces manifestations entrainent des troubles de l’équilibre, de la mobilité et augmentent drastiquement le risque de chutes. Cela impacte la qualité de vie et l’autonomie des personnes touchées par cette maladie. Face à ces enjeux plusieurs approches thérapeutiques ont démontré des bénéfices sur l’équilibre et la mobilité, parmi les plus efficaces : l’hydrothérapie ; tandis que la réalité virtuelle en tant que technologie émergente, offre un potentiel pour améliorer les fonctions motrices et cognitives grâce à ses caractéristiques immersives et ludiques. Objectif : Evaluer l’efficacité d’un traitement combinant hydrothérapie et réalité virtuelle par rapport à l’hydrothérapie seule sur l’équilibre fonctionnel, la démarche fonctionnelle, la douleur et le nombre de chutes chez les patients atteints de la MP. Méthode : Une étude comparative sera menée sur deux groupes : un groupe contrôle recevra un traitement par hydrothérapie, tandis qu’un groupe expérimental bénéficiera d’une combinaison d’hydrothérapie et de réalité virtuelle, sur une période de 12 semaines pour les deux groupes. Les variables évaluées incluent l’équilibre fonctionnel, mesuré par le Berg Balance Scale, la démarche fonctionnelle, évaluée par le Timed Up and Go test, le nombre de chutes quotidiennes, énumérée par un journal de chutes, et la douleur, quantifiée à l’aide d’une échelle visuelle. Les données seront collectées au début de l’étude.
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